Sous les projecteurs
La Ville de Nice annoncera prochainement l’ouverture d’une salle dédiée aux musiques actuelles.
La transposition de la directive sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché numérique unique apparaît comme providentielle pour les sociétés d’auteurs.
Le Syndicat des musiques actuelles dénonce « une situation intenable » pour les festivals de l’été, à cause de la mise en place d’un pass sanitaire pour tous les événements de plus de 1 000 personnes.
Espaces de jeu délimités, jauges restreintes et contrôlées, déambulations interdites… Les festivals devront composer avec des contraintes qui vont à l’encontre de l’essence des arts de la rue.
Selon la manifestation que l’on organise, les exigences de l’équipe et des artistes mais aussi son budget, tel prestataire sera plus indiqué qu’un autre.
Les établissements culturels modifient leurs habitudes de communication. Mais, pour le message, la tendance n’est plus à parler de la crise dans laquelle s’est retrouvé le secteur.
À 25 ans, ils se livrent sur leur parcours, leurs premiers pas, leurs doutes et leurs espérances.
Face à une profession pourtant fortement mobilisée, plus de six mois ont été nécessaire pour organiser un seul concert test, à Paris.
Des créations jeune public ont été revues pour la salle de classe. Si ces dispositifs sont un vrai plus pour aller au contact du public, ils ne doivent pas devenir un modèle unique d’adresse à la jeunesse.
La prolongation de quatre mois de l’année blanche avec des mesures d’accompagnement ne pourra empêcher une baisse des revenus des artistes et techniciens du spectacle.
Le secteur du spectacle vivant se félicite des aides, même si la longue fermeture au public des établissements culturels reste incompréhensible à beaucoup d’acteurs du secteur.
Malgré les contraintes qui demeurent, professionnels et grand public sont attendus de pied ferme dans la cité des Papes.