C’est le nouveau nom du syndicat du spectacle vivant privé né de la fusion du Prodiss, du syndicat national des théâtres privés (le SNDTP) et du syndicat des cabarets et music-halls (le Camulc).
Ekhoscènes, « la voix des entrepreneurs du spectacle privé », c’est un nouveau nom qui va compter dans le paysage du spectacle. C’est sous cette bannière commune que le Prodiss, le syndicat national des théâtres privés (le SNDTP) et le syndicat des cabarets et music-halls (le Camulc), se sont regroupés le 1er janvier 2024. à cette structuration administrative il manquait un nom qui a été dévoilé le 8 février lors des vœux du puissant syndicat. « Il fallait que ce nom résonne pour les trois parties, qu’il soit représentatif de ce que nous étions et allons devenir », expose Malika Séguineau, directrice générale. Ce choix est issue d’un long travail du groupe ad hoc, au sein du comité de pilotage de la fusion des trois syndicats, qui a occupé l’année 2023, d’autant que le travail juridique à mener a été copieux.
Gouvernance transitoire
Regroupé dans les locaux de l’ex-Prodiss, Ekhoscènes est entré, depuis janvier, dans « une étape de gouvernance transitoire », complète Malika Séguineau. Car l’ancien Prodiss avait un bureau et des comité métiers, et des élus dont le mandat court jusqu’en septembre 2024. L’organisation temporaire compte 3 instances statutaires : le bureau, les six comités métiers et l'équipe permanente. Le bureau a été élargi à trois représentants du théâtre, et trois venus des cabarets, plus les trois représentants du Prodiss, dont son président, Olivier Darbois, qui garde la barre. « Le 30 septembre une assemblée générale élective votera pour un président, qui ne sera pas nécessairement un producteur de spectacle, et un vice-président qui viendra d’un autre métier que celui du président », détaille Malika Séguineau. « Il y aura un bureau de quinze personnes et un conseil professionnel de vingt membres, mais plus de comité métiers. Le conseil pro représentera tous les métiers. » Une organisation qui « correspond à une évolution, car on n’exerce plus qu’un seul métier aujourd’hui, les sujets de fond sont transversaux ». Ekhoscènes représente 600 entreprises et la majorité dans la branche. Le syndicat va remplir cette année le dossier de représentativité patronale. Un arrêté ministériel viendra mi-2025 établir son nouveau poids.
Jérôme Vallette
En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°554
Crédit photo : D. R.