Porté par le Périscope, le projet européen Better Live se donne pour ambition de concilier circulation des artistes à l’international et soutenabilité de leur activité.
« Il ne s’agit pas de faire peser toute la responsabilité de l’empreinte carbone sur les artistes, mais au contraire de soutenir leur mobilité tout en faisant face aux risques actuels », introduit Gwendolenn Sharp, éco-conseillère associée au projet. Dans la continuité de deux projets européens coordonnés par la salle lyonnaise de jazz et musiques improvisées, Better Live court de mars 2023 à juin 2026. Il rassemble onze partenaires européens organisés en neuf pôles régionaux et implique une centaine d’organisateurs de spectacles. Financé à 60 % par le fonds Europe créative de la Commission européenne, le projet est également soutenu, en France, par le Centre national de la musique.
Plus de dates, moins de carbone
Cette ambition, au premier abord contradictoire, cherche à permettre aux artistes de développer un modèle de carrière soutenable, à la fois économiquement, socialement et écologiquement. Ainsi, l’hypothèse du projet est d’envisager « un plus grand nombre de petites dates » afin d’en réduire le ratio carbone. Pour la vérifier, plusieurs leviers : une étude menée par l’European Music Exporters Exchange, basé à Bruxelles. Trois unités principales seront analysées : l’empreinte carbone de chaque étape, celle des publics, et la diversité géographique de la programmation. Cinq focus qualitatifs seront, par ailleurs, réalisés afin d’approfondir l’impact social et économique de ce type de tournée sur le territoire et pour les artistes.
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Par Julie Haméon
Légende photo : Mathilde Sallez, coordinatrice des projets européens, Le Périscope
Crédit photo : Paul Bourdrel