Lieux, compagnies, festivals, tourneurs : chacun a recouru à l’activité partielle. Parfois avec difficulté, souvent dans le cadre d’une vraie opération sauvetage. L’avenir inquiète, notamment les équipes artistiques et leurs producteurs.
Lieux : un dispositif largement utilisé
Ayant encouragé ses adhérents à se saisir du dispositif du chômage partiel, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) a visiblement été entendu puisque 74 % des lieux l’ont sollicité pour une partie de leur personnel permanent. « La proportion est plutôt inverse (40 %) s’agissant des CDDU, qui concernent les intermittents. Quant aux CDD de droit commun, le pourcentage atteint 58 % », indique le président du Syndeac, Nicolas Dubourg. Toutefois, alors que la plupart des demandes avaient été validées en avril par les Direccte, une ordonnance du 22 avril a jeté le trouble en stipulant que les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) et les établissements publics de coopération culturelle (EPCC) qui percevaient plus de 50 % de subventions publiques en seraient exclus. Une décision incompréhensible aux yeux du Syndeac, qui a interpellé l’État ; lequel aurait alors récemment indiqué constituer un fonds destiné à compenser les pertes engendrées.
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Par Marie-Agnès Joubert
Légende photo : Nicolas Dubourg, président du Syndeac
Crédit photo : Julien Pebrel