Face à l’engorgement des programmations, les producteurs de musiques actuelles tentent d’élargir leur réseau et d’inventer de nouveaux modes de diffusion.
Alors que la reprise de l’activité s’amorce à peine depuis l’été, les producteurs de musiques actuelles sont confrontés à une saturation des saisons ou des festivals due aux nombreux spectacles reportés. « Pour 2021/2022, les programmations sont déjà en grande partie définies, également en ce qui concerne les festivals du printemps et de l’été », constate Sylvain Comoretto, gérant de Sherpah Productions, qui n’a d’autre choix que tenter d’insérer quelques artistes en 2022 ou de se projeter vers 2023. Certains, plus chanceux, ont réussi à recaler des dates prévues depuis 2020. Sur les 250 à 300 laissées en suspens, Zamora Productions a pu en honorer 80 en octobre, 70 en novembre et en prévoit 50 durant le mois de décembre. « Nous savons d’ores et déjà, précise néanmoins son gérant, Sébastien Zamora, que sur les 500 concerts que nous réalisions avant la pandémie, seule la moitié aura lieu en 2021. » Durant deux ans pourtant, les producteurs se sont attachés à maintenir un contact constant avec les diffuseurs, afin d’être prêts lorsque la situation évoluerait.
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Par Marie-Agnès Joubert
Légende photo : Sébastien Zamora, gérant de Zamora Productions.
Crédit photo : Julien Pebrel