Plaquette ou journal ? Faire le bon choix

    Florence Guinard

    Déconstruire la temporalité des saisons, diviser les trimestres ou garder la saisonnalité classique mais produire des « journaux » en parallèle… Les théâtres cherchent à créer des liens uniques avec leur public. 

    Bien sûr, la période du covid a bousculé fortement l’appréhension des plaquettes saisonnières classiques tant ce qui était annoncé dans celles de 2019-2020 et 2020-2021 a été annulé, déplacé. Au TNG de Lyon, Joris Mathieu avait fonctionné par trimestre après le premier confinement avant de revenir à la traditionnelle temporalité. Il n’a pas fallu attendre la crise sanitaire pour que Wajdi Mouawad propose un schéma singulier. Il y a eu les plaquettes 2016-2017 (de septembre à juin) et 2017-2018 (de septembre 2017 à décembre 2018), le temps de la transition avec Stéphane Braunschweig (effectuée au printemps 2016). Dès la rentrée de 2017, le Franco-Libanais opère donc une vraie modification et sort ce qu’il nomme alors un « almanach » : une année civile entière est couverte. Ce sera le cas en 2019 et en 2020. Fanély Thirion, responsable communication du Théâtre de la Colline, explique que c’était une volonté de « se rapprocher des saisons naturelles » et que cela s’est décliné en « métaphores du solstice, des équinoxes… ». 

    [...]

    Lire la suite dans La Scène n°109 - Juin 2023

    Par Nadja Pobel

    Légende photo : Florence Guinard, directrice adjointe du TNP

    Crédit photo : Michel Cavalca