Les caractéristiques d’un pass culture inventé au pas de course ne sont pas encore définitives. Pourra-t-il d’ailleurs fonctionner correctement ?
Le ministère de la Culture a lancé, courant mai, l’expérimentation de son pass culture, promesse de campagne d’Emmanuel Macron à laquelle le président de la République et sa ministre de la Culture semblent particulièrement attachés. L’application permettra au jeune de consulter sur son smartphone des propositions culturelles de proximité, grâce à la géolocalisation, et de bénéficier à terme d’un crédit de 500 € à dépenser sur ces offres. Le ministère en distingue trois grandes catégories : les sorties culturelles, l’achat de « biens culturels » et les pratiques artistiques. Un conseil d’orientation composé d’une quarantaine de personnalités du monde de l’art et de la culture (Thomas Jolly, Abd Al Malik, Laurence Engel, Didier Fusillier, Vincent Carry...) a été constitué au cours du printemps pour débattre du périmètre couvert par le pass culture. 5 M€ ont été inscrits au budget du ministère en 2018 pour lancer une start-up d’État – la première de l’ère Macron – chargée de réaliser l’application que chacun pourra télécharger sur son smartphone. Le ministère a sélectionné quatre départements pour une expérimentation opérationnelle en septembre prochain : la Seine-Saint-Denis, le Bas-Rhin, l’Hérault et la Guyane. Une première phase test a débuté le 22 mai, mais le pass sera-t-il la réussite annoncée ?
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Cyrille Planson
Légende photo : Françoise Nyssen, à Strasbourg le 18 mai, à l’occasion du lancement de la première phase d’expérimentation.
Crédit photo : D. R.