Le Théâtre Marigny (Paris) rouvrira le 14 novembre, après cinq ans de travaux, avec l’adaptation, pour plus de 100 représentations, de Peau d’Âne, mis en scène par Emilio Sagi et orchestré par Michel Legrand. Le Marigny entend «renouer avec son ADN musical et proposer un théâtre de la légèreté», annonce son directeur, Jean-Luc Choplin. Le lieu, géré par Fimalac-3S, mise sur les créations et les productions maison : les comédies musicales Guys and Dolls, Mary Me A Little et The Fantastiks, Le Petit Prince ou Frida Ki Allo.
Ces productions devraient tourner en France et à l’étranger, à l’instar de Peau d’Âne, en Chine, Russie et Japon. La saison 2018-2019 totalisera plus de 460 levers de rideaux avec trois pièces dans la salle de 1 000 places et une quinzaine de spectacles au Studio Marigny (300 places), dont sept opéras-bouffes produits par Bru Zane en coréalisation avec le Théâtre Marigny/Fimalac Culture. Le Palazzetto Bru Zane, centre de musique romantique française partenaire des Bouffes du Nord ou de l’Opéra-Comique, produira Mam’zelle Nitouche, avec Olivier Py dans trois rôles différents, en coproduction avec différents opéras de région.
La Compagnie Pitoiset y présentera A Love Suprême, une coproduction des scènes nationales d’Annecy et Chalon-sur-Saône. Quartier Libre, avec 38 lectures par Frédéric Mitterrand, est l’un des rares producteurs à présenter un spectacle à Marigny. Jean-Luc Choplin y amène du Châtelet les Concertôts, pour le jeune public les dimanches matin. Le président de Fimalac, Marc Ladreit de Lacharrière, assure : «La rentabilité n’est pas le critère déterminant de nos créations, mais il faut qu’elles s’inscrivent dans une économie raisonnée». Interrogé sur le budget du Théâtre, Aurélien Binder, président de 3S Entertainment, estime qu’il n’est pas encore chiffré.
Nicolas Dambre
Légende photo : Jean-Luc Choplin
Crédit photo : D. R.
En partenariat avec La Lettre du Spectacle n°431.