Adhésions et tournées en hausse, le réseau pluridisciplinaire a su reprendre son envol.
Et rêve de développement.
Le Chaînon a connu le creux de la vague, voici quelques années. Son développement n’était plus possible dans des villes – Figeac ou Cahors – peu équipées, éloignées des grands axes de transport et offrant une capacité hôtelière réduite. Aujourd’hui à Laval (53), le réseau pluridisciplinaire a renoué avec son histoire. Redescendu à 80 adhérents au plus fort de la crise interne, il a remonté la pente et affiche même une belle santé avec 300 adhésions cette année. À Laval, sont accessibles trois théâtres et autant de salles gradinées, deux autres salles à Changé et le 6par4 pour les concerts. Aujourd’hui, le Chaînon est «le seul réseau propriétaire de son festival», selon les termes de Philippe Viard, le directeur de l’Atelier à spectacle, à Vernouillet (78). «C’est là une vraie singularité», souligne son président, François Gabory, par ailleurs directeur du Jardin de Verre, à Cholet (49).
Promesse
Côté programmateur, le festival du Chaînon, en septembre, est un rendez-vous de cinq jours. Et une promesse : «Un professionnel a la possibilité de voir 7 à 8 spectacles par jour. Et généralement, sur le lot, il y en a bien 5 à 6 qui vont l’intéresser pour sa programmation», explique François Gabory.
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Cyrille Planson
Légende photo : François Gabory, président du Chaînon : «Le Chaînon doit lutter contre l’uniformisation, ouvrir d’autres fenêtres de programmation.»
Crédit photo : D. R.