Sites Internet, réseaux sociaux, newsletters et applications ont pris de plus en plus de place dans la communication des structures culturelles. Où en est le papier face à cet essor du numérique ?
Non, le digital ne va pas tuer le papier, du moins pas à court ni à moyen terme. Toutefois, la place, l’ampleur des outils print, est régulièrement repensée. C’est ce qu’assurent les responsables de la communication de trois structures culturelles françaises. Le Tetris, scène de musiques actuelles (SMAC) du Havre, né en 2013, a un temps développé un support type «fanzine collaboratif» où se mêlaient bio d’artistes, témoignages et dessins réalisés avec des membres extérieurs à l’équipe. «C’était un très bel objet graphique mais trop chronophage», souligne Caroline Moreau, la responsable de la communication qui reconnaît que «pour développer plus de contenu, le Web est plus adapté que le papier».
Notamment grâce aux pastilles vidéos relayées via les réseaux sociaux. Aujourd’hui, le principal outil papier de la SMAC reste la programmation bimestrielle, une sorte de fascicule-agenda «qu’on peut mettre dans sa poche» et dont le volume a diminué de 10 000 exemplaires à 5 000-6 000 «car au début nous avions du mal à estimer les besoins de diffusion», explique Caroline Moreau. «Aujourd’hui, il nous en manque toujours alors qu’avant, il en restait toujours. Je préfère ça», assure-t-elle.
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Anaïs Coignac
Légende photo : Caroline Moreau, responsable de la communication du Tetris (Le Havre) :
«Pour développer plus de contenu, le Web est plus adapté que le papier.»
Crédit photo : D. R.