DAC, une profession en mutation

    Noëlie Malamaire

    La principale évolution réside dans la nécessité d’articuler la politique culturelle mise en œuvre sur un territoire avec d’autres politiques publiques.  

    Lors des 6es assises nationales organisées en octobre 2022 par la Fédération nationale des associations de directeurs et directrices des affaires culturelles (Fnadac) fut constitué un atelier d’intelligence collective sur « le référentiel métier de DAC ». Ce temps de travail allait servir de socle à un ambitieux projet : la rédaction d’un ouvrage dont l’intitulé, Vers un nouveau référentiel du métier de DAC (publié en février 2024 aux Éditions Weka), sous-tend l’idée d’une profession en constante évolution. Et de fait, ces « généralistes de la culture » ont vu leurs missions profondément bouleversées ces dernières années, à l’instar de la politique culturelle elle-même. Longtemps héritiers de celle d’André Malraux, qui s’inscrivait dans une démarche de démocratisation de la culture, les DAC ont intégré de nouveaux paradigmes tels que les droits culturels et la démocratie culturelle. Soucieux de défendre une culture qui s’adresse à de larges publics et conscients – restrictions budgétaires obligent – que celle-ci ne constitue plus un enjeu en soi, ils se positionnent plus que jamais à la croisée d’autres politiques publiques. « Nous revendiquons cette évolution, parce que celle-ci correspond non seulement à la réalité, mais peut aussi être un moyen de sauver ce qui est encore sauvable », explique le président de la Fnadac, Christophe Bennet.

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    Par Marie-Agnès Joubert

    Légende photo : Noëlie Malamaire, directrice des affaires culturelles du Pays de Grasse

    Crédit photo : D. R.