Celles et ceux qui accèdent pour la première fois à un lieu de spectacle vivant doivent faire l’objet de toutes les attentions.
Apolline Locquet a fait en début de saison une expérience aujourd’hui commune, plus encore après la pandémie : elle a quitté Paris pour s’installer sur un territoire sans doute plus accueillant et, pour le moins, à plus faible densité de population. Désormais dans le sud-ouest de la France, la directrice de l’expérience client d’Arenametrix est donc devenue, elle aussi, primospectatrice des lieux de spectacle de son environnement immédiat. Elle y a découvert de nouveaux lieux, des habitudes qui ne sont pas les siennes. Surtout, elle s’est étonnée que, à la suite de son premier achat, aucun e-mail spécifique n’ait été adressé à une primospectatrice. « On aurait pu me présenter en quelques mots la configuration des lieux, me dire que je trouverais un bar, que je devais me présenter à l’heure pour éviter les retards que j’ai pu constater et le démarrage tardif de la représentation. Ça fonctionne, pourtant, les taux d’ouverture de ce type d’e-mail (entre 65 et 90 %) montrent bien que le public y voit de la valeur. » Pourtant, témoigne cette spécialiste du marketing culturel, peu de lieux investissent cet espace de la toute première rencontre entre un lieu et son spectateur. Une étape pourtant décisive si l’on espère le fidéliser.
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Par Cyrille Planson
Légende photo : Apolline Locquet, directrice de l’expérience client, pour Arenametrix
Crédit photo : Julien Pebrel