Le nouvel établissement a remplacé le CNV dès janvier et poursuit sur la même voie, en attendant l'entrée des autres organismes. Et peut-être des crédits nouveaux.
« D’abord continuer, ensuite commencer. » Jean-Philippe Thiellay, le premier président du Centre national de la musique (CNM), pourrait prendre à son compte cette maxime. Le CNM a succédé au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV) le 1er janvier. La promesse du ministre de la Culture est donc tenue sur le plan juridique, mais, dans la vie des producteurs de concerts et des artistes, rien n’a encore changé. Les dispositifs d’aides du CNV ont été prolongés, de même que la composition des commissions chargées de sélectionner les dossiers. Trois mois après la création du nouvel établissement public, les salariés de l’ex CNV travaillent toujours au même endroit et les collègues des associations qui doivent intégrer le CNM cette année ne sont pas encore arrivés. Il s’agit de l’Irma (Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles), le FCM (Fonds pour la création musicale), le Bureau export de la musique et le Calif (Club action des labels et disquaires indépendants). Leur fusion au sein du CNM commencera dès lors que leurs assemblées générales respectives auront approuvé leur dissolution. Ce qui devrait avoir lieu en juin.
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Par Yves Perennou
Légende photo : Jean-Philippe Thiellay, président du Centre national de la musique, disposera de 50 M€ pour la première année du CNM.
Crédit photo : E. Bauer