Terreaux d’innovation à l’affût des évolutions de la création en espace public, les Cnarep sondent l’air du temps à travers leurs directions.
A l’issue de deux ans de crise sanitaire, le paysage évolue du côté des Centres nationaux d’art de la rue et de l’espace public (Cnarep). Tandis que le 14e Cnarep va rouvrir ses portes à Laval (53) – après la fermeture de la Paperie, à Angers (49), en 2020 – plusieurs lieux changent de direction. à Marseille (13), le départ annoncé de Pierre Sauvageot de la tête de Lieux Publics a déjà donné lieu à une profonde restructuration : le centre national gère en effet désormais aussi la coordination de la Cité des arts de la rue où il est installé en compagnie de la dizaine d’autres structures, reprenant les missions initialement dévolues à l’association Apcar, dissoute cet été.
Si l’on ajoute le volet européen adossé au réseau In Situ, ce sont ainsi pas moins de 3 missions que va compiler le Cnarep, se portant toujours garant de « l'indépendance dans l'interdépendance, au sein de ce lieu de 36 000 m2 avec des structures porteuses de leur projet et leur propre vision, souligne Benjamin Lengagne, directeur de communication. Avec le labo que se veut cette fusion, on devient un Cnarep un peu à part, on prend aussi de l’ampleur financière… Nous sommes conscients du fait que l'on va être, encore plus qu'avant, observés comme un endroit qui doit faire bouger les choses. L’aspect centre de ressources, lieu de réflexions sur le métier et d’échanges interprofessionnels, fait partie des axes de ce que pourrait devenir la Cité de demain, en comptant aussi sur la chance d’avoir sur site la Fai-Ar, qui se pose des questions à l’endroit des enjeux de formation et de transmission. »
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Par Julie Bordenave
Légende photo : Nathalie Cixous, directrice de Chalon dans la rue
Crédit photo : Josyane Piffaut