Les opérateurs de billetterie tentent de faire face à la crise avec des chiffres d’affaires divisés par trois ou plus. Et sans la certitude du redémarrage tant espéré.
A l’heure de la rentrée et après un été bien terne, amputé de la plupart de ses festivals, l’heure est au second bilan pour les opérateurs de la billetterie. Eux ont déjà vécu une crise en deux temps : celle des fins de saisons annulées, puis celle d’un été sans festivals. « Pendant le confinement, nous étions à 5 % de notre chiffre d’affaires habituel, témoigne Pierre-Henri Deballon, cofondateur et dirigeant du réseau Weezevent. Là, nous sommes remontés un peu, à 30 ou 40 %, mais je vois bien que cela plafonne ». De fait, ce sont surtout de petits événements (ateliers, cours, petites jauges…) qui ont perduré et ont eu recours aux services de sa société. « En juin, nous avions un chiffre d’affaires à hauteur de 10 % de la normale, constate de son côté Philippe Zavier, directeur général de la société DOT Technologie. Là, nous devons être autour de 30 %. Sur le renouvellement de billets, nous accusons une perte de 50 %. Les ventes de solutions se sont effondrées, les locations ont été divisées par deux. »
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Par Cyrille Planson
Légende photo : Pierre-Henri Deballon, cofondateur et dirigeant du réseau Weezevent
Crédit photo : Flavien Prioreau