Sitôt créé, le Centre national de la musique a dû gérer avec réactivité les conséquences de la crise sanitaire. Retour sur une année hors normes.
Un peu plus de deux mois après la naissance du Centre national de la musique (CNM), celui-ci a dû affronter la pire crise qu’ait connue le spectacle vivant. Deux semaines seulement après l’interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes, le CNM met en place un fonds d’urgence pour le secteur musical. Doté de 11,5 millions d’euros, le fonds « vise à soutenir les TPE-PME disposant d’une licence d’entrepreneur de spectacle dans le domaine de la musique et des variétés », après l’arrêt des concerts, tournées et spectacles. Près de 10 millions sont issus des ressources du CNM. Ce dernier annonce au même moment la suspension des opérations « d’encaissement et de recouvrement » de la taxe de 3,5 % sur la billetterie de spectacles. Le Syndicat national des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles (Prodiss) dénonce alors un fonds « dérisoire, en termes de montant, au regard de la situation actuelle et des nécessités réelles de la filière ». Au fur et à mesure que la crise se poursuit, les sommes et les dispositifs vont, fort heureusement, se renforcer.
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Par Nicolas Dambre
Légende photo : Jean-Philippe Thiellay, président du Centre national de la musique
Crédit photo : Eléna Bauer