Daniel Habrekorn
Le petit-fils de l’un des directeurs de cette salle mythique (Gaston Habrekorn) livre ici le récit d’une aventure artistique qui débute au XIXe siècle. C’est d’ailleurs son grand-père qui fit l’acquisition des murs voici plus d’un siècle. Daniel Habrekorn fut d’ailleurs à la manœuvre lorsqu’il s’est agi de rénover le bâtiment pour lui redonner son aspect historique. On parcourt alors l’évolution d’un projet artistique qui a croisé un temps l’univers du café-concert, puis celui du music hall, du rock et de la pop. L’historique « Grand Café Chinois-Théâtre Ba-ta-clan » a ouvert ses portes en 1865, et l’on découvre au fil des pages que s’y produisirent, au gré des modes et des époques, Aristide Bruant, Buffalo Bill, Colette, Raimu, The Velvet Underground, Bashung, jusqu’au concert des Eagles of Death Metal qui, un soir de novembre 2015, fut le théâtre du massacre de 90 personnes.
Éditions Robert Laffont, 336 pages, 45 euros.